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Le concept de la Communication non-violente (CNV) a été introduit à la fin des années 80 par Marshall B. Rosenberg, Docteur en Psychologie clinique. Influencé par Carl Rogers, dont il a été l’élève, Rosenberg a développé une méthode de communication interpersonnelle simple et structurée pour faciliter les relations humaines et les enrichir avec empathie. David Servan-Schreiber qui y a consacré un chapitre entier dans son ouvrage "guérir". |
Dans mes séminaires avec des professionnels ou dans une démarche de psycho-éducation avec mes patients, j'utilise les concepts de la CNV.
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Nous avons de mauvaises habitudes de communication
Notre environnement sociopolitique et notre éducation nous ont donné dès le plus jeune âge de mauvaises habitudes de communication. En effet, si l’on éveille le linguistique qui sommeille en nous, M. B. Rosenberg nous montre qu’il est possible d’identifier de nombreuses tournures de phrases qui utilisent les éléments suivants :
Etiquette :
nous classons une personne dans une catégorie ;
Dénigrement :
nous nions les qualités de l’autre ou bien la réalité en attribuant les causes à l’environnement ou au contexte;
Reproche, ou pire insulte :
nous affectons à autrui la responsabilité de notre agacement, colère, frustration…
Mérite :
nous conditionnons une action à sa récompense ou à défaut sa punition future ;
Comparaison :
nous nous évaluons par rapport à l’autre ;
Exigence :
nous employons des opérateurs modaux tels que : devoir, falloir… ; ou nous utilisons un « tu » accusateur ou menaçant. |
La mise en pratique de la Communication non violente au quotidien suscite :
Une écoute sincère
de l’autre qui s’exprime souvent avec maladresse. La CNV nous enseigne comment comprendre les intentions véritables cachées derrière les mots.
Le respect de soi
par la prise en compte de ses sentiments, de ses besoins et le respect de l’autre par la reconnaissance des siens.
L’empathie
par l’accueil de l’autre et de sa différence, et la création d’un lien découvrant les qualités profondes de chacun des interlocuteurs.
Une générosité réciproque
qui est le corollaire des trois points précédents.
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